E Brest e oa bet ganet Yvan Ropars e 1932. E Pleyben e oa bet kavet repu gant e familh da vare ar brezel. Desket war an tresañ teknikel e lise Brest, e krogas e embreg arzel gant an dourlivour brestat Julien L’Helgouach.

Bet e Pariz e 1956 evel kargiad, e taremprede metoù an arzoù evel perzhiad er strollad livourien spagnolat « Ekipo 57 », Giacometti, ar gizellerien Shamai Haber, Maxime Adam-Tessier...

Da vare brezel Aljeria, enluet, en em engouestlas er beoc'hgarouriezh.

E embreg arzel a oa emdroet war-zu un difetisted jestrel, ha neuze, anat, un arz engouestlet.

E 1968, e kemeras perzh er « stalioù poblek » Skol an Arzoù kaer e Pariz ha perzhiañ e embann skritelloù.

Pleustriñ war ar serigrafiezh en doe bet ul levezon vras war e zoare da livañ.

Adlec'hiet e Naoned e 1970, e tiorroas un arz engouestlet, hag adalek ar bloavezhioù 80, un doare livañ donoc'h ha teñvaloc'h, eus an hevelep gobari gant e zaveoù : Rembrandt, Goya, Francis Bacon ha Lucian Freud.

Oberennoù gantañ a oa bet o tiskouez e stern diskouezadegoù hiniennel pe a-stroll (Mirdi an Arzoù kaer e Naoned hag e Brest 1981, Carantec, Les Sables d’Olonne, Saintes, Sainte-Luce-sur-Loire, Cholet...).

Kemer a reas perzh e diskouezadegoù Bretagne 1973, 75, 77, Biennales de Nantes Bretagne 1985, 87, 2003, 2007... Piaouet eo bet e oberennoù gant Dalc'had Broadel Arz a Vremañ, Mirdioù Naoned, Cholet, ha preveziadoù niverus.

Marvet eo e miz Meurzh 2014.

Ar c'hilsell didoueziet-mañ a ginnig un hentad oberennoù eus e yaouankiz d'an hini ziwezhañ diechu – ur c'hroazstagadur – un degas soñj en e dresadennoù kentañ war hent ar groaz, hogen treizhañ a ra ivez ar mare ma oa engouestlet (Teirzaolenn « Hiroshima »), hag ar poltredoù bras eus ar bloavezhioù 80-90.

(Evit gouzout hiroc'h war an arzour : www.yvanropars.fr)

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Yvan Ropars naît à Brest en 1932. Durant la guerre, sa famille est réfugiée à Pleyben. Formé au dessin technique au lycée de Brest, il commence sa pratique artistique auprès de l’aquarelliste brestois Julien L’Helgouach.
Fonctionnaire monté à Paris en 1956, il rencontre les milieux artistiques, se lie avec le groupe de peintres espagnols « Equipo 57 », Giacometti, les sculpteurs Shamai Haber, Maxime Adam-Tessier…
Durant la guerre d’Algérie, mobilisé, il s’engage pour le pacifisme. Sa pratique artistique évoluera vers une abstraction gestuelle, puis un art clairement engagé.
En 1968, il participe aux « Ateliers populaires » de l’Ecole des beaux-arts de Paris et contribue à l’édition des affiches. Cette pratique de la sérigraphie aura une influence majeure sur sa peinture.
Muté à Nantes en 1970, il développe un art engagé, puis à partir des années 80 une peinture plus intime et plus sombre, dans la veine de ses références : Rembrandt, Goya, Francis Bacon et Lucian Freud.
Il a exposé dans le cadre d’expositions individuelles ou collectives (Musée des Beaux arts  de Nantes et de Brest 1981, Carantec, Les Sables d’Olonne, Saintes, Sainte-Luce-sur-Loire, Cholet…)
Il a participé aux expositions Bretagne 1973, 75, 77,  Biennales de Nantes Bretagne 1985, 87, 2003, 2007… Ses œuvres ont été acquises par le Fonds National d’Art Contemporain, les Musées  de Nantes, de Cholet, et de nombreux particuliers. Il est décédé en mars 2014.
Cette rétrospective sélective propose un itinéraire des œuvres de jeunesse à sa dernière œuvre inachevée - une crucifixion - en écho à ses premiers dessins de chemins de croix, mais traverse aussi sa période engagée (Triptyque « Hiroshima »), et les grands portraits des années 80-90.

(Pour en savoir plus sur l'artiste : www.yvanropars.fr)

 

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